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Clôture du 3ème Festival du film arabe d’Oran : Les cinémas algérien et égyptien sur la première marche du podium

1 Août 2009 , Rédigé par Samir Ould Ali Publié dans #Festival Film Arabe d'Oran (3)

Le troisième festival international du film arabe d’Oran a consacré les cinémas algérien et égyptien en leur attribuant, à l’occasion de la cérémonie de clôture jeudi soir, les Ahaggar d’or dans les catégories meilleur long métrage, meilleur court-métrage et meilleurs acteur et actrice dans la catégorie long-métrage.

L’Ahaggar d’or du meilleur long métrage est revenu, cette année, à Khaltat Fawzeya, film éguptien traitant de la condition féminine joué et produit par l’incontournable Ilhem Chahine, et mis en scène par Majdi Ahmed Ali qui a déjà réalisé une dizaine de films et documentaires. Le jury mené par le palestinien Rachid Machahraoui a ainsi été séduit par l’histoire de la tourbillonnante et anticonformiste Fawzeya - qui n’hésite pas à bousculer règles et traditions pour arracher sa part de bonheur dans une société égyptienne qui se détourne des pauvres et des marginaux. Pour avoir brillamment campé le personnage en haut en couleurs de Fawzeya, Ilhem Chahine a également ravi l’Ahaggar d’or de la meilleure actrice dans une compétition où, il faut quand même le reconnaître, elle ne pouvait craindre aucune rivalité sérieuse.

Dans la catégorie du meilleur acteur, la plus haute distinction a été décernée à l’Algérien Hassan Kechach pour son interprétation du personnage de Mustapha Benboulaid, dans le film d’Ahmed Rachedi. Hassan Kechach, l’une des valeurs sûres du cinéma algérien, qui vient de terminer le tournage de Chama et la douleur des palmiers, une coproduction algéro-tunisienne réalisée par Abdellatif Benamar, avait déjà exprimé son souhait de jouer le rôle d’Ahmed Zabana, dans le prochain film de Saïd Ould Khlifa. La consécration de jeudi dernier permettra peut-être à Kechach d’avoir une longueur d’avance sur les potentiels candidats au rôle du martyre oranais.

L’Ahaggar d’or de la meilleure réalisation a été attribué au marocain Noureddine Lakhmari pour Casanegra, film relatant l’histoire de deux jeunes amis, survivant aux moyens d’expédients et petites combines dans une société marocaine qui ne reconnait plus les siens. Le jeune réalisateur de Casanegra, qui en est également le scénariste, n’en est pas à sa première consécration puisque ses premiers courts-métrages lui valent d’entrer à l’Académie de Cinéma d’Oslo. Le Regard, le premier long métrage qu’il a réalisé en 2005, a ausi remporté plusieurs prix.

Le jury de Rachid Machahraoui a également accordé l’Ahaggar d’or du meilleur scénario au syrien, Sameh Abdelhamid, pour Les jours de l’ennui, la mention spéciale à la production tunisienne Cinecitta, du réalisateur Ibrahim Letaïef, et le prix spécial jury au film palestinien  d’Anne-Marie Jacir Le sel de cette mer

Dans la catégorie des courts métrages, le jury présidé par la libanaise Claudia Marchleyan a attribué l’Ahaggar d’or du meilleur film au drame psychologique Goulili (Dis-moi), de la jeune algérienne Sabrina Draoui. La réalisatrice, à laquelle l’on doit également le scénario du film, a déjà reçu le prix de la photo artistique dans le concours international «Regards croisés» qui eu lieu en Italie.

Le prix de la mention spécial a été décerné, lui, à Vinyle, film libanais de Ziad Chahoud alors que le prix du jury a été décerné à à Saat Osari (En fin de journée), court-métrage égyptien de Cherif El Bandari.

La cérémonie de clôture s'est achevée avec Cheb Bilal qui a mis le feu à un public venu très nombreux assister à la dernière soirée de la troisième édition du fetival international du film arabe.

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